Van Cleef & Arpels – Collection ZIP En Mode Fashion 10 février 2011 Joaillerie 4 Commentaires A l’occasion de la semaine de la Couture, la Maison Van Cleef & Arpels présente l’une de ses créations les plus emblématiques et les plus célèbres : le collier ZIP. Destinée à l’origine à un usage purement fonctionnel notamment pour les vêtements des aviateurs et des marins, la fermeture à glissière a inspiré l’une des créations les plus iconiques de la Maison Van Cleef & Arpels : le collier ZIP. Revisité régulièrement au fil des saisons, le premier collier ZIP naît dans les années 1950 suite à une commande spéciale de la Duchesse de Windsor à Renée Puissant, Directrice Artistique de la Maison et fille d’Estelle Arpels et Alfred Van Cleef, les fondateurs de Van Cleef & Arpels. Porté ouvert en collier ou fermé en bracelet, grâce à sa partie arrière détachable, il est le reflet du savoir-faire de la Maison de la place Vendôme. Cette pièce de Haute Joaillerie est composée de deux rubans d’or bordés de petits crochets, qui s’engagent les uns dans les autres. Le sertissage met en exergue la pureté des pierres et permet le fonctionnement parfait du mécanisme. Collection ZIP par Van Cleef & Arpels En 2011, la collection ZIP accueille 4 nouvelles créations d’inspiration Art Déco. Deux des nouvelles créations sont ornées de pierres précieuses, émeraudes pour l’un, saphirs multicolores pour l’autre. Les deux autres colliers se composent de lapis, nacre blanche et perles de culture d’une part, turquoise et chrysoprase d’autre part. Mots clés associés :van cleef and arpelsvan cleefvan cleef & arpelsvan cleef zipvan cleef et arpels windsorzip van cleef arpels 4 Réponse Mama Jiulia 10 février 2011 Génial, luxueux et totallement urbain! J’ai vu des bijoux Zip chez Dona Karan aussi… Répondre ilas fistem Cohen 2 mars 2011 c’est superbe c’est tout à fait dans l’idée de Alfred et Esther Van Cleef,…en plus c’est une idée de Rachel Van Cleef , la directrice de la maison à l’époque Répondre Richard Jean Jacques 12 juin 2011 Il y a des chances que ce soit une idée de Renée Rachel Puissant née Van Cleef, mais il n’y a pas eu commande de la Duchesse de Windsor(grande admiratrice d’Hitler) et ne collier n’a été réalisé qu’en 1951 alors que Renée Rachel est décécée le 12/12/1942, suicidée à Vichy et enterrée à la fosse commune du cimetiere de Vichy. On raconte , mais est ce vrai? que la Duchesse en 1951 n’en voula plus. Allez sur :http://histoiredesvancleefetdesarpels.blogspot.com/ La vraie histoire des Van Cleeef Répondre Richard 19 août 2011 L’histoire commence comme un conte de fées… L’histoire commence selon la Maison Van Cleef et Arpels, comme un conte de fées… mais finit en tragédie. Voici donc un résumé de l’histoire vraie des VCA En 1896, Esther Arpels née à Paris, fille d’un marchand de Draps et toiles dans le 19 eme arrondissement de paris, épouse Alfred Van Cleef, lui-même fils d’un marchand de toiles. Le père d’Esther et le père d’Alfred avaient épousé les deux sœurs Mayer négociant en Draps. Ils sont juifs tous les deux. Il a vingt-quatre ans, elle dix-neuf, Leurs qualités sont complémentaires : Estelle et ses frères n’y connaissent rien en matière de pierres précieuses, Alfred fait un apprentissage Chez David et Grosgogeat dans le 9 eme arrondissement. La maison Grosgogeat taille des pierres précieuses et a une usine importante dans le jura. L’enthousiasme de la jeunesse, le goût d’entreprendre, poussent Alfred Van Cleef et son beau père, Salomon Arpels à s’associer, rejoints par Julien Arpels. Leur société a pour objet « la création et l’exploitation d’un fonds de commerce de joaillerie et de bijouterie » au 34 rue Drouot à Paris. Salomon Arpels meurt en 1903, ses fils reprennent les parts. En 1906, une opportunité se présente et ils sentent que tout l’avenir du luxe va se dérouler a cet endroit, ils s’installent au 22 place Vendôme. Esther Arpels, infirmière pendant la guerre de 1914 ou elle aura une conduite brillante qui lui vaudra la légion d’honneur, va faire la connaissance d’un jeune lieutenant, Emile puissant qui va épouser Renée Rachel Van Cleef, elle aussi infirmière de formation. Emile, va révolutionner la publicité en matière de Bijouterie Joaillerie. Malheureusement Emile Puissant va se tuer au volant de sa voiture, dans le virage de la teinturerie de Monaco au Cap d’Ail, en compagnie d’une vendeuse de la maison. Renée Rachel va rentrer dans la maison comme directrice artistique, avec René Sim Lacaze, ils signeront tous les deux de belles réalisations. En 1938 Alfred Van Cleef meurt, il lègue toutes ses parts à sa fille ainsi qu’une somme de 3 millions de francs en espèce, et Renée Rachel Puissant Van Cleef devient la directrice générale de la maison. Ses cousins Arpels face à la montée du nazisme, en 1939 décident de fuir aux Etats unis, ou Claude Arpels venait d’ouvrir une succursale. Renée Rachel craignant l’aryanisation forcée par les allemands, va organiser une fausse aryanisation de VCA en vendant l’affaire à son assureur Le Comte Paul de Leseleuc. Elle part a Vichy ou elle possède une succursale, la plus grande partie des stocks est transférée à Vichy. Le Maréchal Pétain résidant à l hôtel du Parc ou est installé la Joaillerie, la fait chasser de son emplacement ainsi que tous les autres commerçants juifs. Ne restera que Vuitton, qui collaborera en fabriquant les statuettes du maréchal qui sont placées dans toutes les mairies. Une deuxième fois, Renée Rachel en fin 1942 est obligée de changer d’hôtel, elle quitte son appartement du Majestic pour se réfugier à l’hôtel Queen’s ou elle mourra officiellement » suicidée », le 12/12/1942. Abandonnée de tous elle sera enterrée dans la fosse commune du cimetière de Vichy. Tout disparait archives, stocks, etc. A la libération de Paris, Claude Arpels vient de New York reprendre la maison sans aucunes difficultés, l’aryanisateur Paul de Leseleuc gérant avec lui l’affaire. Van Cleef disparait de la société, au profit d’une société Arpels. Les Arpels reprennent l affaire telle qu’elle est, sans rien réclamer, ou si peu…Ils embauchent le Colonel René Marty sorti du camp de Drancy ou il était interné pour « intelligence avec l’ennemi et collaboration ». Ce Colonel René Marty, était le Cousin et le secrétaire particulier de René Bousquet, il était intendant de police à Vichy au moment de la mort de Renée Rachel Van Cleef, il a participé de très prés à la rafle du Vel D’Hiv et à celle de Marseille, le mystère plane sur l’embauche d’un pareil collaborateur du régime de Vichy, par une famille juive comme les Arpels. Répondre Laisser un commentaireVotre adresse e-mail ne sera pas publié.CommentaireNom* Email* Site Web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Mama Jiulia 10 février 2011 Génial, luxueux et totallement urbain! J’ai vu des bijoux Zip chez Dona Karan aussi… Répondre
ilas fistem Cohen 2 mars 2011 c’est superbe c’est tout à fait dans l’idée de Alfred et Esther Van Cleef,…en plus c’est une idée de Rachel Van Cleef , la directrice de la maison à l’époque Répondre
Richard Jean Jacques 12 juin 2011 Il y a des chances que ce soit une idée de Renée Rachel Puissant née Van Cleef, mais il n’y a pas eu commande de la Duchesse de Windsor(grande admiratrice d’Hitler) et ne collier n’a été réalisé qu’en 1951 alors que Renée Rachel est décécée le 12/12/1942, suicidée à Vichy et enterrée à la fosse commune du cimetiere de Vichy. On raconte , mais est ce vrai? que la Duchesse en 1951 n’en voula plus. Allez sur :http://histoiredesvancleefetdesarpels.blogspot.com/ La vraie histoire des Van Cleeef Répondre
Richard 19 août 2011 L’histoire commence comme un conte de fées… L’histoire commence selon la Maison Van Cleef et Arpels, comme un conte de fées… mais finit en tragédie. Voici donc un résumé de l’histoire vraie des VCA En 1896, Esther Arpels née à Paris, fille d’un marchand de Draps et toiles dans le 19 eme arrondissement de paris, épouse Alfred Van Cleef, lui-même fils d’un marchand de toiles. Le père d’Esther et le père d’Alfred avaient épousé les deux sœurs Mayer négociant en Draps. Ils sont juifs tous les deux. Il a vingt-quatre ans, elle dix-neuf, Leurs qualités sont complémentaires : Estelle et ses frères n’y connaissent rien en matière de pierres précieuses, Alfred fait un apprentissage Chez David et Grosgogeat dans le 9 eme arrondissement. La maison Grosgogeat taille des pierres précieuses et a une usine importante dans le jura. L’enthousiasme de la jeunesse, le goût d’entreprendre, poussent Alfred Van Cleef et son beau père, Salomon Arpels à s’associer, rejoints par Julien Arpels. Leur société a pour objet « la création et l’exploitation d’un fonds de commerce de joaillerie et de bijouterie » au 34 rue Drouot à Paris. Salomon Arpels meurt en 1903, ses fils reprennent les parts. En 1906, une opportunité se présente et ils sentent que tout l’avenir du luxe va se dérouler a cet endroit, ils s’installent au 22 place Vendôme. Esther Arpels, infirmière pendant la guerre de 1914 ou elle aura une conduite brillante qui lui vaudra la légion d’honneur, va faire la connaissance d’un jeune lieutenant, Emile puissant qui va épouser Renée Rachel Van Cleef, elle aussi infirmière de formation. Emile, va révolutionner la publicité en matière de Bijouterie Joaillerie. Malheureusement Emile Puissant va se tuer au volant de sa voiture, dans le virage de la teinturerie de Monaco au Cap d’Ail, en compagnie d’une vendeuse de la maison. Renée Rachel va rentrer dans la maison comme directrice artistique, avec René Sim Lacaze, ils signeront tous les deux de belles réalisations. En 1938 Alfred Van Cleef meurt, il lègue toutes ses parts à sa fille ainsi qu’une somme de 3 millions de francs en espèce, et Renée Rachel Puissant Van Cleef devient la directrice générale de la maison. Ses cousins Arpels face à la montée du nazisme, en 1939 décident de fuir aux Etats unis, ou Claude Arpels venait d’ouvrir une succursale. Renée Rachel craignant l’aryanisation forcée par les allemands, va organiser une fausse aryanisation de VCA en vendant l’affaire à son assureur Le Comte Paul de Leseleuc. Elle part a Vichy ou elle possède une succursale, la plus grande partie des stocks est transférée à Vichy. Le Maréchal Pétain résidant à l hôtel du Parc ou est installé la Joaillerie, la fait chasser de son emplacement ainsi que tous les autres commerçants juifs. Ne restera que Vuitton, qui collaborera en fabriquant les statuettes du maréchal qui sont placées dans toutes les mairies. Une deuxième fois, Renée Rachel en fin 1942 est obligée de changer d’hôtel, elle quitte son appartement du Majestic pour se réfugier à l’hôtel Queen’s ou elle mourra officiellement » suicidée », le 12/12/1942. Abandonnée de tous elle sera enterrée dans la fosse commune du cimetière de Vichy. Tout disparait archives, stocks, etc. A la libération de Paris, Claude Arpels vient de New York reprendre la maison sans aucunes difficultés, l’aryanisateur Paul de Leseleuc gérant avec lui l’affaire. Van Cleef disparait de la société, au profit d’une société Arpels. Les Arpels reprennent l affaire telle qu’elle est, sans rien réclamer, ou si peu…Ils embauchent le Colonel René Marty sorti du camp de Drancy ou il était interné pour « intelligence avec l’ennemi et collaboration ». Ce Colonel René Marty, était le Cousin et le secrétaire particulier de René Bousquet, il était intendant de police à Vichy au moment de la mort de Renée Rachel Van Cleef, il a participé de très prés à la rafle du Vel D’Hiv et à celle de Marseille, le mystère plane sur l’embauche d’un pareil collaborateur du régime de Vichy, par une famille juive comme les Arpels. Répondre