Publicité : le jeu de 7 familles et des 7 erreurs… En Mode Fashion 13 octobre 2009 Arts & Cultures 4 Commentaires Dans la famille « Publicité », je demande la grand-mère. Euh… ou le père ? Bon allez, peu importe, donnez-moi qui vous voulez, c’est la même chose. Nul besoin d’être un esprit averti pour repérer une vraie convergence dans les discours publicitaires de nombreuses marques et enseignes depuis plusieurs mois. Le portrait, encore appelé « close-up » dans le milieu, s’est manifestement imposé comme LA réponse absolue apportée par les créatifs. Initié par Mc Donald’s avec sa série de portraits-morphing (et sa signature « venez comme êtes » qui sonne comme une exhortation universelle au naturel et à la simplicité), le principe photographique du close-up a ensuite été largement repris par d’autres acteurs. C’est ainsi que Petit Bateau, Carrefour ou Renault, pour ne citer qu’eux, ont rapidement emboîté le pas à McDo en proposant des campagnes aux parti pris créatifs très proches. Faut-il y voir une résultante de la crise et une volonté commune des marques de ramener de la vérité, de l’essentialité et ainsi remettre l’humain au cœur de leur communication ? Pour que tous ces visages anonymes aient ce même regard direct, cette même sérénité épanouie très « positive attitude », il faut le croire. Pas de décors, pas de détours inutiles, on va droit au but en temps de crise. Une économie de moyens pour avoir la douce illusion de faire des économies, justement ? Voilà peut être ce que proposent réellement ces marques. A moins qu’il ne s’agisse finalement d’une tendance artistique internationale plus transversale ? Martin Schoeller En atteste, par exemple, le travail photographique de l’allemand Martin Schoeller et ses séries de portraits de célébrités. De Zinedine Zidane à Barack Obama en passant par Marc Jacobs, nombreuses sont les personnalités à avoir été shootées en close-up ultra serré pour un résultat flirtant avec l’impudeur tellement il est criant de vérité. Dans la même veine pour les amateurs, c’est un regard sensible sur la fragilité féminine que Martin Schoeller présente actuellement à « l’A. galerie », avec une série dédiée aux reines du body-building. Épiphénomène artistique ou antidote à la crise, le close-up prolonge tout simplement la tradition séculaire du portrait et va manifestement avoir encore de beaux jours devant lui. Martin Schoeller à l’A. galerie 12, rue Léonce-Reynaud, Paris 16e Entrée libre Jusqu’au 31 Octobre Marjorie Mots clés associés :publicitépublicité famillepub famille 4 Réponse nicolas 13 octobre 2009 Je retiens le nom de cette galerie, ton analyse est fine et exhaustive. La simplicité à la rescousse de la pub, je dirais peu importe la raison, cela donne des pubs sans fioriture, souples, légères, mais le problème est l’uniformisation de la technique du close-up, ne risquent-t-ils (les publicitaires) pas de lasser le public et par extension le client ? Répondre Marjorie 14 octobre 2009 Entièrement d’accord, c’est le risque en effet. « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse »!.. Répondre the_photographer 26 octobre 2009 Galerie agréable, belle expo, on feuillette leurs deux, trois ouvrages à disposition, du coup on a envie de voir tout le porte folio de Schoeller en grand format… ça fait du bien de voir des photos sans retouche excessive. Effectivement le close-up est à la mode, mais bon il faut bien des courants. Répondre vero 12 novembre 2009 Comme il est toujours agréable de pouvoir confronter les points de vue, et de multiplier les sources je donne une belle adresse pour compléter cet article : lareferenceadvergaming.wordpress.com Il s’agit d’un blog avec un contenu riche sur la nouvelle tendance qu’est l’advergaming. Vraiment une bonne pioche ! Bonne lecture 😉 Répondre Laisser un commentaireVotre adresse e-mail ne sera pas publié.CommentaireNom* Email* Site Web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
nicolas 13 octobre 2009 Je retiens le nom de cette galerie, ton analyse est fine et exhaustive. La simplicité à la rescousse de la pub, je dirais peu importe la raison, cela donne des pubs sans fioriture, souples, légères, mais le problème est l’uniformisation de la technique du close-up, ne risquent-t-ils (les publicitaires) pas de lasser le public et par extension le client ? Répondre
Marjorie 14 octobre 2009 Entièrement d’accord, c’est le risque en effet. « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse »!.. Répondre
the_photographer 26 octobre 2009 Galerie agréable, belle expo, on feuillette leurs deux, trois ouvrages à disposition, du coup on a envie de voir tout le porte folio de Schoeller en grand format… ça fait du bien de voir des photos sans retouche excessive. Effectivement le close-up est à la mode, mais bon il faut bien des courants. Répondre
vero 12 novembre 2009 Comme il est toujours agréable de pouvoir confronter les points de vue, et de multiplier les sources je donne une belle adresse pour compléter cet article : lareferenceadvergaming.wordpress.com Il s’agit d’un blog avec un contenu riche sur la nouvelle tendance qu’est l’advergaming. Vraiment une bonne pioche ! Bonne lecture 😉 Répondre