La Force de l’Art 02 au Grand Palais En Mode Fashion 9 mai 2009 Panorama des expos 1 Commentaire Depuis le 24 juin s’est ouvert la deuxième édition de La Force de l’Art : exposition triennale de l’art contemporain en France. Jusqu’au 1er juin 2009, c’est l’occasion de découvrir les œuvres de plus de 40 artistes. Pour sa deuxième édition, La Force de l’Art 02 se veut « une confrontation vivante entre toutes les formes de création (…) et propose aux visiteurs des expériences artistiques originales, variées et intenses ». La Force de l’Art : la Triennale de l’art en France © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 La Force de l’Art 02 est le grand rendez-vous national et international dédié à l’actualité de l’art en France. C’est une manifestation qui met en évidence la valeur de la création des artistes français ou étrangers qui ont choisi la France pour y vivre, y créer ou y enseigner, dixit Christine Albanel. « La Force de l’Art 02 réunit dans l’actualité de la création les oeuvres d’artistes de générations et de styles à peine comparables – comme ke furent, en leur temps, Monet, Mondrian, Duchamp, dissemblables par l’âge ou les préoccupations, mais qui, dans une même période, créèrent en France des oeuvres inoubliables. » Exposée dans la nef du Grand Palais, la Force de l’Art 02 a été conçue de telle sorte a proposer aux œuvres un environnement qui leur permet d’exprimer, pour chacune, leur potentiel créatif. Sur une structure entièrement blanche de 160 mètres de long et de 25 mètres de large, un même espace a été donné à chacune des oeuvres d’art. Puis, en fonction de leurs dimensions, de la distance nécessaire entre elles et l’observateur, de leur poids, et de la quantité de lumière requise, elles se sont poussées les unes les autres dans un mouvement similaire à celui de la tectonique des plaques. © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 « Ce n’est pas l’œuvre d’art qui s’adapte à l’architecture, mais l’architecture qui se plie, se déforme suivant les exigences de l’œuvre d’art. » (Philippe Rahm) © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 © En Mode Fashion - La Force de l'Art 02 En marge de l’exposition des « Résidents » au Grand Palais, les « Visiteurs » investissent 5 lieux mythiques de la capitale dans le cadre de La Force de l’Art 02 : Gérard Collin-Thiébaut au Musée du Louvre Bertrand Lavier à la Tour Eiffel Annette Messager au Palais de la Découverte ORLAN au Musée Grévin Pierre et Gilles à l’Église Saint-Eustache Enfin, les « Invités » conçoivent des soirées dédiées à l’art vivant et à l’interdisciplinarité dans la nef du Grand Palais. Ces soirées seront donc parfois l’occasion de susciter des interactions inédites avec les œuvres des « Résidents« . A découvrir au Grand Palais Nef du Grand Palais, Porte principale, Avenue Winston Churchill Du 24 avril au 1er juin 2009 Tous les jours, sauf le mardi. De 10h à 19h du lundi au mercredi, de 10h à 23h du jeudi au dimanche. Tarif normal : 6 euros Tarif réduit : 4 euros Plus d’infos : www.laforcedelart.fr Kaoliang 09 mai 2009 Une réponse Nicolas 11 mai 2009 L’art contemporain français est-il une « cosa mentale » ? La Force de l’art 02 (L.F.D.A.02) a ouvert ses portes le 24 avril pendant les vacances scolaires de printemps de la zone C (Paris et sa région). Cela est-il un choix stratégique de la part des organisateurs afin d’attirer la future génération d’artistes et de les convaincre de l’intérêt d’une pratique artistique contemporaine ? Toujours est-il que cette 2e édition de la Force de l’art est profondément décevante, voire irritante, par la pauvreté et la prétention du propos. Le premier effet une fois entré sous la verrière du Grand Palais est de découvrir l’espace vide qui entoure la « Géologie blanche », dispositif d’exposition dont on ne sait par quelle entrée l’aborder. Une armée de médiateurs assistés d’autant de gardes de sécurité habitent comme ils peuvent les centaines de mètres carrés inutilisés. Le café/bar/restaurant expose telle une installation, une quantité impressionnante de tables et de chaises vides (c’était un jeudi après-midi). Chaussons nos lunettes de soleil et pénétrons donc dans ce labyrinthe aveuglant de lumière afin d’y découvrir les trésors qui s’y cachent. Un simulateur de vol est présenté par Fabien Giraud et Raphaël Siboni. Un Döner kebab géant constitué de photographies empilées les unes sur les autres et invitant les visiteurs à en couper une tranche est l’œuvre de Wang Du. Butz&Fouque nous présentent quant à eux une série de photos de jeunes filles coquines quelque peu déshabillées. Virginie Yassef a reproduit à l’échelle réelle les traces laissées par les griffes d’un dinosaure sur un immense mur de béton peint en vert. Anita Molinero nous propose un bouquet de poubelles rouges déformées par la chaleur (le feu) et pendues au plafond dans un espace impeccablement blanc nous faisant oublier que nous sommes au Grand Palais en recréant l’espace d’une galerie d’art contemporain. Et finalement, Le Gentil Garçon (oui, c’est son nom d’artiste), nous invite à pénétrer à l’intérieur d’un flocon de neige géant habité par un bonhomme de neige au nez de carotte… Heureusement, certaines œuvres moins spectaculaires dans leur mise en scène viennent rassurer le visiteur en quête d’un peu de gravité et de densité ; il remarquera en particulier le travail de Véronique Aubouy autour de « La recherche » de Proust, vidéo de plus de 80 heures nous présentant une succession de personnes invitées à lire, chacune dans un environnement spécifique, quelques pages de l’œuvre de Proust. L’impression générale au sortir de l’espace d’exposition relève d’une profonde frustration de voir ainsi l’art contemporain français associé officiellement à tant de superficialité. Faut-il donc que l’art contemporain se conjugue à divertissement pour pouvoir justifier d’un tel événement et de l’investissement de fonds publics ? Même Daniel Buren semble n’avoir été que peu motivé dans son intervention in situ alors qu’Orlan a été claire en choisissant de s’exposer (en cire) au musée Grévin aux côtés de stars françaises telles Johnny et Zidane… Répondre Laisser un commentaireVotre adresse e-mail ne sera pas publié.CommentaireNom* Email* Site Web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Nicolas 11 mai 2009 L’art contemporain français est-il une « cosa mentale » ? La Force de l’art 02 (L.F.D.A.02) a ouvert ses portes le 24 avril pendant les vacances scolaires de printemps de la zone C (Paris et sa région). Cela est-il un choix stratégique de la part des organisateurs afin d’attirer la future génération d’artistes et de les convaincre de l’intérêt d’une pratique artistique contemporaine ? Toujours est-il que cette 2e édition de la Force de l’art est profondément décevante, voire irritante, par la pauvreté et la prétention du propos. Le premier effet une fois entré sous la verrière du Grand Palais est de découvrir l’espace vide qui entoure la « Géologie blanche », dispositif d’exposition dont on ne sait par quelle entrée l’aborder. Une armée de médiateurs assistés d’autant de gardes de sécurité habitent comme ils peuvent les centaines de mètres carrés inutilisés. Le café/bar/restaurant expose telle une installation, une quantité impressionnante de tables et de chaises vides (c’était un jeudi après-midi). Chaussons nos lunettes de soleil et pénétrons donc dans ce labyrinthe aveuglant de lumière afin d’y découvrir les trésors qui s’y cachent. Un simulateur de vol est présenté par Fabien Giraud et Raphaël Siboni. Un Döner kebab géant constitué de photographies empilées les unes sur les autres et invitant les visiteurs à en couper une tranche est l’œuvre de Wang Du. Butz&Fouque nous présentent quant à eux une série de photos de jeunes filles coquines quelque peu déshabillées. Virginie Yassef a reproduit à l’échelle réelle les traces laissées par les griffes d’un dinosaure sur un immense mur de béton peint en vert. Anita Molinero nous propose un bouquet de poubelles rouges déformées par la chaleur (le feu) et pendues au plafond dans un espace impeccablement blanc nous faisant oublier que nous sommes au Grand Palais en recréant l’espace d’une galerie d’art contemporain. Et finalement, Le Gentil Garçon (oui, c’est son nom d’artiste), nous invite à pénétrer à l’intérieur d’un flocon de neige géant habité par un bonhomme de neige au nez de carotte… Heureusement, certaines œuvres moins spectaculaires dans leur mise en scène viennent rassurer le visiteur en quête d’un peu de gravité et de densité ; il remarquera en particulier le travail de Véronique Aubouy autour de « La recherche » de Proust, vidéo de plus de 80 heures nous présentant une succession de personnes invitées à lire, chacune dans un environnement spécifique, quelques pages de l’œuvre de Proust. L’impression générale au sortir de l’espace d’exposition relève d’une profonde frustration de voir ainsi l’art contemporain français associé officiellement à tant de superficialité. Faut-il donc que l’art contemporain se conjugue à divertissement pour pouvoir justifier d’un tel événement et de l’investissement de fonds publics ? Même Daniel Buren semble n’avoir été que peu motivé dans son intervention in situ alors qu’Orlan a été claire en choisissant de s’exposer (en cire) au musée Grévin aux côtés de stars françaises telles Johnny et Zidane… Répondre