Au Josefin mon banquier devient cuisinier En Mode Fashion 13 novembre 2009 Arts & Cultures, CITY GUIDE 3 Commentaires Depuis plusieurs mois le groupe d’hôtellerie espagnol Derby Hotels Collection a investi un lieu aussi improbable qu’insolent : une ancienne banque du début 20e. L’Hôtel Banke se dresse fièrement en plein cœur de Paris, à quelques pas des Grands Magasins, et propose un univers étonnant dans lequel on ne sait si vont surgir un acteur de la Comedia dell’Arte ou un trader de la City. Le lobby est un espace à couper le souffle : un dôme en verre s’élève à plus de 19 mètres de haut et repose sur une structure métallique typique du Paris 1900. A cela s’ajoutent colonnes, drapés vermillons, canapés Chesterfield oversized et lustres gigantesques qui réchauffent l’ensemble et ramènent finalement une ambiance très théâtrale. Cette démesure et cette ostentation exubérantes pourraient flirter avec le politiquement incorrect (et le mauvais goût !) si elles étaient appréhendées de façon premier degré. Mais tout est tellement excessif et exagéré que l’on est obligé de voir de l’autodérision et du décalage dans ce temple de l’hyperbole qui joue avec les genres et parodie les conventions du luxe. La déco n’y va donc pas avec le dos de la cuillère et ose par exemple le python à chaque instant : dans sa version imitation-maro pour le revêtement des tables et le plateau de l’addition, dans sa version dubaïote dans les toilettes (lavabos, WC, …, rien n’y échappe). Et puis, c’est bien connu, le python s’accorde à merveille avec le marbre… effet chicissime garanti ! Outre ses chambres (situées dans les étages supérieurs à la place des anciens bureaux), le Banke propose un bar et un restaurant, le Josefin. Un service sobre, agréable et efficace et une cuisine aux accents méditerranéens pas très originale mais soignée et abordable (un risotto ultra crémeux -14 euros – et un moelleux fondant à souhait -9 euros-, une sélection variée de vins espagnols, chiliens et argentins). Ça n’est pas forcément pour dîner que l’on retournera à l’Hôtel Banke (un verre au bar fera l’affaire), mais pour une ambiance singulière et bientôt pour danser (la chambre des coffres encore en travaux va prochainement se convertir en dancefloor). La perspective de se déhancher sur des rythmes endiablés dans une chambre des coffres est assez jubilatoire ! Si le parti pris esthétique risqué pourrait donner des hauts le cœur, le concept global a le mérite d’être drôle et inattendu. Un ovni à tester. Hôtel Banke / Restaurant Josefin 20 rue La Fayette, Paris 9e 01 55 33 22 22 Agrandir le plan Marjorie 3 Réponse Style 13 novembre 2009 Wow ! Encore une adresse originale à découvrir d’urgence, j’ai l’impression ! Répondre Gus 17 novembre 2009 The new place to be ? Répondre Jenny 5 décembre 2009 Notre dîner du 4 décembre 2010 – j’ai choisi le Joséfin pour l’originalité du lieu et mes 6 invités n’ont pas été déçus ! De l’espace et du calme, des plats à saveur irréprochable, des vins de qualité. Une petite critique concernant les desserts : le fondant au chocolat « trop petit » pour 9 € (!), la poire, certes excellente mais… pas pour 9€ (!). Mais… je passerai tout de même l’adresse ! Répondre Laisser un commentaireVotre adresse e-mail ne sera pas publié.CommentaireNom* Email* Site Web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Style 13 novembre 2009 Wow ! Encore une adresse originale à découvrir d’urgence, j’ai l’impression ! Répondre
Jenny 5 décembre 2009 Notre dîner du 4 décembre 2010 – j’ai choisi le Joséfin pour l’originalité du lieu et mes 6 invités n’ont pas été déçus ! De l’espace et du calme, des plats à saveur irréprochable, des vins de qualité. Une petite critique concernant les desserts : le fondant au chocolat « trop petit » pour 9 € (!), la poire, certes excellente mais… pas pour 9€ (!). Mais… je passerai tout de même l’adresse ! Répondre